Tu Es maintenant!
Vérifie l'évidence d'Être !
Ne cherche rien.
Ne maintiens rien.
Oublie tout ce que tu as pu lire à propos de toi-même.
Oublie toute ton histoire.
Tu demeures car tu as toujours été là.
C'est simple et naturel.
Rien ne peut te définir, tout apparaît en toi.
Ose tout laisser, aller et réalise que le Soi ne peut disparaître.
Tu es éternel !
novembre 2020
L’oiseau tourne en rond dans sa cage depuis si longtemps qu’il en a oublié l’origine.
De tour en tour, il reproduit sans fin le cercle de sa servitude.
Et les graines de désir, qui forment sa pitance, ne l’apaisent jamais.
A travers les barreaux, le vaste espace l’appelle.
Mais il ne sait comment les franchir.
Pourtant, à un endroit les barreaux sont ouverts.
L’a-t-il vu ? Il n’en est pas sûr. Il doute et n’ose-y croire.
Il poursuit sa course dans sa prison.
Pourtant, les barreaux sont illusoires.
Le ressent-il ? Bien sûr, il en a l’intuition, mais il ne lui donne pas sa confiance.
Il reprend son errance, enfermé dans sa peur.
Pourtant, l’oiseau lui-même, est imaginaire.
Le sait-il ? Évidemment, son cœur se reconnaît dans l’espace.
De toujours, l’oiseau, la cage et le ciel, n’ont formé qu’Un seul…
novembre 2020
La rivière jaillit de la Source et ne la quitte pas.
Elle se nomme rivière, mais coule en l'Océan.
Une eau dans de l'eau qui se croit singulière.
Merveille ! Tout n'est qu'eau. L'Océan est sans parts.
Il n'est qu'Un sous des milliards de forme.
Un qui se divise et se multiplie, et demeure Un.
Un qui joue en Lui-même avec Lui-même.
Qui serait autre pour la Conscience ?
septembre 2020
Le miroir du monde
Quand les désirs sont reconnus pour ce qu’ils sont
Les objets du désir disparaissent pour laisser la place
Au seul divin.
Sa flèche frappe l’archer au cœur !
La volonté se consume en ce brasier.
Le mouvement se dissout dans sa spirale
Puis renaît en tant que bénédiction
Pour le monde
avril 2020
La Lila ou Le Jeu divin
Le grand jeu de l’oubli de la nature divine de l’être et de l’univers
La partie se déroule avec un seul joueur, qui est aussi le meneur de jeu et le terrain de jeu.
La conscience sans formes endosse le rôle d’un être humain. Au cours de la partie elle a vécu bien d’autres rôles, le jeu ne s’arrêtant que quand le but est atteint.
Le défi pour le joueur est de reconnaître sa nature divine au travers du miroir de la manifestation. Pour corser la partie, des pouvoirs d’oubli et d’attraction imprègnent cette dernière.
Le jeu est délimité par le cade illusoire de l’espace et du temps.
Tous les coups sont permis et tous les coups sont suggérés, tous les coups devant être joués.
Par la reliance, la communion, la phase, l’unité de l’être et du monde peut être approchée, puis intégrée.
Quand le joueur touche au but, la partie s’arrête pour lui et il réalise sa nature de meneur de jeu. Jusqu’à la mort du rôle le jeu se poursuit en apparence.
mars 2020
Le chemin
Le chemin que nous parcourons ensemble est sans but.
Dans notre ouverture, il se crée à chaque instant.
Le sentier se dessine et se redessine sans fin.
Nous ne le marchons pas plus pour le chemin que pour une arrivée,
Mais parce qu’à travers la justesse de nos pas peut se deviner le courant qui nous porte.
La Vie nous mène et son écoute nous ramène au Souffle
Où se révèle que toi et moi sommes toujours le Même.
septembre 2019
Sous la menace de la joie
Nous sommes tous à la merci d’un moment d’inattention. Si nous relâchons notre vigilance un seul instant, si nous baissons notre garde ou abandonnons le contrôle des situations, l’évidence de la joie nous submerge. Sa vague lèche nos défenses, les murailles de films, de pensées que nous avons érigées, et sa marée montant pourrait les emporter comme des châteaux de sable.
La trame de l’existence est tant tissée de sa substance. La joie est inscrite dans la danse éperdue des moustiques, dans la pousse vitale de l’herbe, dans l’extase du déploiement des fleurs, chaque regard peut la révéler. Elle ne nous quitte pas, elle bat au rythme du cœur, elle est inscrite dans le mouvement même du souffle et se love au creux de la moindre rencontre.
J’ai tellement lutté, mais en vain, son ivresse me prend. A quoi bon penser quand l’allégresse du silence est là ! Je cours sur la vague et deviens la vague même.
avril 2018
S’abandonner
S’abandonner à ce qui est dans l’instant, pour ne plus être prisonnier de cette peur d’être abandonné, délaissé, seul.
Quand je plonge dans cette évidence et quand je m’abandonne complètement dans cet instant présent à ce qui est, à ce qui vibre, alors je permets à mes conditionnements de me quitter, de perdre de leur emprise et de leur activité.
Je ne suis plus prisonnier de ceci ou cela, mais je deviens libre d’être moi-même. Être moi-même, libre de tout concept, de toute représentation.
Je ne peux plus me définir, je peux juste briller.
Dans cet instant, je m’abandonne complètement.
Dans cet abandon, je me sens relié, je me sens aimé. Je sens l’amour, je sens la vie, je sens la joie.
Dans cet abandon, la vérité peut jaillir. Seul cet abandon me donne accès à ma véritable nature. A cet endroit, je ne peux plus rien fabriquer, je ne peux plus rien imaginer, je ne peux plus rien interpréter, je ne peux plus rien prévoir.
A cet endroit je suis libre, totalement libre et totalement vivant.
A cet endroit, tout comme l’inspiration et l’expiration se font naturellement, la vie se déroule naturellement.
Je suis simplement là, témoin de ce qui apparaît, témoin de ce qui disparaît.
Abandonner. Abandonner, pour être totalement présent, totalement éveillé, totalement disponible. Ce profond lâcher m’amène dans la vacuité.
Dans la vacuité, tout est possible ; aucune limite, aucune restriction.
Je me laisse plonger.
Je meurs dans la vacuité pour que seul reste ce qui est.
Plus d’encombrement, plus d’agitation, la paix et la vie, la joie, l’amour et l’évidence.
juillet 2017
Vérifie l'évidence d'Être !
Ne cherche rien.
Ne maintiens rien.
Oublie tout ce que tu as pu lire à propos de toi-même.
Oublie toute ton histoire.
Tu demeures car tu as toujours été là.
C'est simple et naturel.
Rien ne peut te définir, tout apparaît en toi.
Ose tout laisser, aller et réalise que le Soi ne peut disparaître.
Tu es éternel !
novembre 2020
L’oiseau tourne en rond dans sa cage depuis si longtemps qu’il en a oublié l’origine.
De tour en tour, il reproduit sans fin le cercle de sa servitude.
Et les graines de désir, qui forment sa pitance, ne l’apaisent jamais.
A travers les barreaux, le vaste espace l’appelle.
Mais il ne sait comment les franchir.
Pourtant, à un endroit les barreaux sont ouverts.
L’a-t-il vu ? Il n’en est pas sûr. Il doute et n’ose-y croire.
Il poursuit sa course dans sa prison.
Pourtant, les barreaux sont illusoires.
Le ressent-il ? Bien sûr, il en a l’intuition, mais il ne lui donne pas sa confiance.
Il reprend son errance, enfermé dans sa peur.
Pourtant, l’oiseau lui-même, est imaginaire.
Le sait-il ? Évidemment, son cœur se reconnaît dans l’espace.
De toujours, l’oiseau, la cage et le ciel, n’ont formé qu’Un seul…
novembre 2020
La rivière jaillit de la Source et ne la quitte pas.
Elle se nomme rivière, mais coule en l'Océan.
Une eau dans de l'eau qui se croit singulière.
Merveille ! Tout n'est qu'eau. L'Océan est sans parts.
Il n'est qu'Un sous des milliards de forme.
Un qui se divise et se multiplie, et demeure Un.
Un qui joue en Lui-même avec Lui-même.
Qui serait autre pour la Conscience ?
septembre 2020
Le miroir du monde
Quand les désirs sont reconnus pour ce qu’ils sont
Les objets du désir disparaissent pour laisser la place
Au seul divin.
Sa flèche frappe l’archer au cœur !
La volonté se consume en ce brasier.
Le mouvement se dissout dans sa spirale
Puis renaît en tant que bénédiction
Pour le monde
avril 2020
La Lila ou Le Jeu divin
Le grand jeu de l’oubli de la nature divine de l’être et de l’univers
La partie se déroule avec un seul joueur, qui est aussi le meneur de jeu et le terrain de jeu.
La conscience sans formes endosse le rôle d’un être humain. Au cours de la partie elle a vécu bien d’autres rôles, le jeu ne s’arrêtant que quand le but est atteint.
Le défi pour le joueur est de reconnaître sa nature divine au travers du miroir de la manifestation. Pour corser la partie, des pouvoirs d’oubli et d’attraction imprègnent cette dernière.
Le jeu est délimité par le cade illusoire de l’espace et du temps.
Tous les coups sont permis et tous les coups sont suggérés, tous les coups devant être joués.
Par la reliance, la communion, la phase, l’unité de l’être et du monde peut être approchée, puis intégrée.
Quand le joueur touche au but, la partie s’arrête pour lui et il réalise sa nature de meneur de jeu. Jusqu’à la mort du rôle le jeu se poursuit en apparence.
mars 2020
Le chemin
Le chemin que nous parcourons ensemble est sans but.
Dans notre ouverture, il se crée à chaque instant.
Le sentier se dessine et se redessine sans fin.
Nous ne le marchons pas plus pour le chemin que pour une arrivée,
Mais parce qu’à travers la justesse de nos pas peut se deviner le courant qui nous porte.
La Vie nous mène et son écoute nous ramène au Souffle
Où se révèle que toi et moi sommes toujours le Même.
septembre 2019
Sous la menace de la joie
Nous sommes tous à la merci d’un moment d’inattention. Si nous relâchons notre vigilance un seul instant, si nous baissons notre garde ou abandonnons le contrôle des situations, l’évidence de la joie nous submerge. Sa vague lèche nos défenses, les murailles de films, de pensées que nous avons érigées, et sa marée montant pourrait les emporter comme des châteaux de sable.
La trame de l’existence est tant tissée de sa substance. La joie est inscrite dans la danse éperdue des moustiques, dans la pousse vitale de l’herbe, dans l’extase du déploiement des fleurs, chaque regard peut la révéler. Elle ne nous quitte pas, elle bat au rythme du cœur, elle est inscrite dans le mouvement même du souffle et se love au creux de la moindre rencontre.
J’ai tellement lutté, mais en vain, son ivresse me prend. A quoi bon penser quand l’allégresse du silence est là ! Je cours sur la vague et deviens la vague même.
avril 2018
S’abandonner
S’abandonner à ce qui est dans l’instant, pour ne plus être prisonnier de cette peur d’être abandonné, délaissé, seul.
Quand je plonge dans cette évidence et quand je m’abandonne complètement dans cet instant présent à ce qui est, à ce qui vibre, alors je permets à mes conditionnements de me quitter, de perdre de leur emprise et de leur activité.
Je ne suis plus prisonnier de ceci ou cela, mais je deviens libre d’être moi-même. Être moi-même, libre de tout concept, de toute représentation.
Je ne peux plus me définir, je peux juste briller.
Dans cet instant, je m’abandonne complètement.
Dans cet abandon, je me sens relié, je me sens aimé. Je sens l’amour, je sens la vie, je sens la joie.
Dans cet abandon, la vérité peut jaillir. Seul cet abandon me donne accès à ma véritable nature. A cet endroit, je ne peux plus rien fabriquer, je ne peux plus rien imaginer, je ne peux plus rien interpréter, je ne peux plus rien prévoir.
A cet endroit je suis libre, totalement libre et totalement vivant.
A cet endroit, tout comme l’inspiration et l’expiration se font naturellement, la vie se déroule naturellement.
Je suis simplement là, témoin de ce qui apparaît, témoin de ce qui disparaît.
Abandonner. Abandonner, pour être totalement présent, totalement éveillé, totalement disponible. Ce profond lâcher m’amène dans la vacuité.
Dans la vacuité, tout est possible ; aucune limite, aucune restriction.
Je me laisse plonger.
Je meurs dans la vacuité pour que seul reste ce qui est.
Plus d’encombrement, plus d’agitation, la paix et la vie, la joie, l’amour et l’évidence.
juillet 2017
Nous partageons aussi gratuitement sur deux groupes via Whatsapp.
L'un est un groupe de partage de méditations guidées, liées à la découverte du Soi.
L'autre est un groupe d'échanges écrits sur l'appel du Soi.
Pour vous y inscrire, ou avoir plus de renseignements, contactez Muriel au 07 71 07 24 36.
L'un est un groupe de partage de méditations guidées, liées à la découverte du Soi.
L'autre est un groupe d'échanges écrits sur l'appel du Soi.
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Si tu peux…
Les racines de la non-violence Laissons brûler la maison Servir Le pardon Bénir Je ne suis pas vraiment mon corps Plaidoyer pour une vie non-intentionnelle Écoute et spiritualité Une vie libre Au-delà du point de vue La vie mène Éloge de la vieillesse Déclaration alternative des droits de l'homme |
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